No items found.
March 1, 2021

La vidéo, la pointe de l’iceberg

No items found.
March 1, 2021
PARTAGER

Faire une vidéo c’est un peu comme faire du bateau. Tu navigues bien tranquillement, devant toi c’est de l’eau à perte de vue, et honnêtement, tu ne sais pas trop où tu t’en vas. La seule chose que tu as, c'est l’idée, l’envie et le plaisir de faire du bateau sans te casser la tête. Chez Ecki’, on ADORE faire du bateau, mais surtout, notre dada c’est la vidéo. Laisse-nous donc t’expliquer pourquoi la vidéo est aussi simple que le bateau.

Tout bâbord, oups! Tout d’abord*, ça te prend une idée. Ton idée, ça peut être de quoi de bien simple ou élaboré. Ça peut être comme une inspiration, une phrase ou un slogan, ça peut être un style de vidéo en particulier ou ça peut même être juste un look. Bref, ça peut être n’importe quoi. Pour t’aider à mettre de l’ordre là-dedans, tu peux faire affaire avec un vidéaste afin qu’il te conseille et qu’il t’accompagne dans ton projet. Son rôle, c’est d’aller planter un iceberg devant toi en te disant avec certitude: «voici à quoi va ressembler ta vidéo et de cette façon elle va rejoindre la cible souhaitée.» Contrairement à la vraie vie, en vidéo, on vise l’iceberg. Ce qu’on voit de la surface, c’est seulement une partie de ce qui compose ce gros tas de glace. Mais, on va le décomposer ensemble, OK?

Commençons donc avec le plus évident : la pointe de l'iceberg. La petite partie qui se trouve à la surface. Selon vous, quel est le rôle de cette partie c’est quoi par rapport à votre projet vidéo?

C’est le produit final! C’est la vidéo que tout le monde va voir. On la regarde, tout semble bien fonctionner comme si c’était naturel que ce soit comme ça. Le montage passe super bien puisque tout a été bien réfléchi. Ce que le public ignore, c’est toutes les décisions qui ont été prises il y a des lustres pour livrer cette succession de plans, cette trame narrative et ce style particulier. Pour reprendre l’image qu’on vient de vous donner tout à l’heure, vous avez votre idée de départ,  mais devant vous il n’y a que de l’eau et des gros blocs de glace à perte de vue. Chaque iceberg qui se dresse sur l’eau représente une possibilité de vidéo. L’un peut s’inspirer des films d’horreur visuellement,  mais son voisin tend vers le corporatif. Au-delà du style de la vidéo, une possibilité infinie de trame narrative, de choix artistiques et d’axes de tournage font partie de tous ces moules. Le vidéaste et vous allez donc devoir prendre une panoplie de décisions au début de votre projet pour cibler une direction et une destination : dans quel iceberg va-t-on foncer?

Bien qu’il y ait un nombre incalculable d’axes, d’approches pour votre projet, ça ne veut pas dire qu’ils sont tous bons pour vous. Malheureusement, avoir autant de choix amène également des décisions difficiles à prendre.  Au cœur de celles-ci, il faut toujours garder à l’esprit une chose essentielle : l’identité de votre entreprise. Bien que vous aimiez beaucoup les films à suspense (on vous comprend, nous aussi on les adore), ça ne veut pas dire que ce genre s’appliquera bien à vos besoins. Au-delà de ce qu’on aime, il faut penser au cœur de la vidéo, c’est-à-dire votre entreprise. Selon votre public cible, vos produits, mais aussi l’image que l’entreprise projette dans la communauté, l’équipe derrière la vidéo repoussera certaines possibilités qui ne vont pas dans le bon axe par rapport à l’identité de votre compagnie. À partir des choix restants, vous pourrez alors décider ensemble où vous désirez vous rendre en gardant en tête qu’au cœur de l’iceberg se trouve votre message et/ou votre identité.

Sous la surface de l’eau, on retrouve toujours une longue partie de l’iceberg qu’on ne voit pas. Dans notre cas, ça représente tout le travail derrière la vidéo : les techniques de marketing, le ciblage de votre public avec le scénario, trouver la bonne façon d’apporter votre vidéo et les différents genres qu’on pourrait prendre pour aborder le sujet. En regardant votre vidéo, les gens ne penseront pas à tous ces détails, ils ne se demanderont pas si le ton est un bon match avec l’identité de votre entreprise, ils ne se demanderont pas si ça aurait été mieux de prendre une approche différente. Toutes les réflexions que le vidéaste fait en collaboration avec vous et un(e) spécialiste en marketing vont influencer grandement la petite pointe de l’iceberg,  mais ça,  le public ne le sait pas.

Une fois que vous êtes prêt, il est maintenant temps de mettre le gaz à fond vers notre cible. Préparez-vous, l’iceberg arrivera vite.